Traversée des Alpes Cottiennes (7 jours)
Granges de la Vallée Étroite -> Abriès
Kilomètres
Dénivelé + (mètres)
Dénivelé - (mètres)
Etape | Description | Distance | Dénivelé + |
Dénivelé – |
9 | Granges de la Vallée Etroite -> Plampinet | 12,89 | 793 | 895 |
10 | Plampinet -> Montgenèvre | 21,6 | 1658 | 1313 |
11 | Montgenèvre -> Capanna Mautino | 12,89 | 1067 | 793 |
12 | Capanna Mautino -> Refuge de la Combe d’Imbert Vittoria | 16,48 | 965 | 1361 |
13 | Refuge de la Combe d’Imbert Vittoria -> Refuge Alpe Plane | 22,1 | 1968 | 1588 |
14 | Refuge Alpe Plane -> Refuge Lago Verde | 14,79 | 1191 | 694 |
15 | Refuge Lago Verde -> Abriès | 13,85 | 272 | 1299 |
Précédemment …
Samedi 29 juillet (suite)
Le soir arrive. Après avoir allègrement profité des douches, alors que nous étendons notre linge fraîchement lavé, nous rencontrons nos nouveaux compagnons de voyage, membres du CAF RSF et amis d’Aurélien. Nous faisons plus ample connaissance autour de la table du repas, où nous découvrons la fameuse polenta italienne qui va nous accompagner pendant toute la semaine. Au milieu du repas, l’orage éclate et nous sommes quelques uns à nous précipiter dehors pour récupérer nos vêtements qui sèchent, tant bien que mal.
Les retrouvailles vont bon train le long de la longue table que nous formons. Tant et si bien que nous n’entendons pas les questions sur les pique-niques pour le lendemain. Au moment de payer, je demande à la gardienne quand est-ce qu’il faut les demander… devant sa mine déconfite, je comprends que c’est trop tard. Mais elle nous propose tout de même un panier repas de dernière minute, dans sa grande gentillesse. Je suis désolée pour elle et un peu fâchée qu’on ne nous ait pas transmis la question… J’essaye de ne pas en tenir rigueur. Tout est arrangé maintenant.
Il est bien vite temps de se mettre au lit. Nous gagnons le dortoir du 2ème étage pour profiter du confort d’un vrai matelas, écouter l’orage qui déchire le ciel et la pluie qui inonde la vallée, sans avoir à s’inquiéter d’être mouillés ou de voir notre toit s’envoler.
9ème jour – Dimanche 30 juillet
12,89 km / 793m d+ / 895m d-
Le réveil sonne à 7h et le dortoir se met immédiatement à bruisser des draps qu’on remballe et des zips qu’on ouvre et ferme. Après un bon petit-déjeuner, qui a cependant un peu de mal à passer à cette heure-là, la petite troupe se met en route vers notre prochaine étape: le village de Plampinet. Le panneau annonce 3h30 par le GR5, ce qui nous laisse largement le temps de faire un détour par l’Aiguille Rouge (2545m). De là-haut, on peut contempler de Névache mais aussi les magnifiques Ecrins, que nos camarades connaissent bien. On apprend le noms des sommets que l’on voit d’ici : la Meije, la Barre des Ecrins, le Pelvoux, La Grande Ruine, etc.
Comme tous bons randonneurs, nous faisons connaissance avec le reste du groupe autour d’histoires de montagnes, tout en descendant tranquillement nos 800m de dénivelé dans la chaleur estivale.
Nous arrivons au gîte de Plampinet à 14h, et après avoir bu un verre et nous être fait plus ou moins chassés au moment de sortir les sandwichs, nous nous installons à côté du gîte pour déjeuner.
Puis nous profitons de l’après-midi de libre pour faire un petit tour dans le village. Nous nous retrouvons un peu par hasard dans la fraîcheur de l’église de Plampinet, à assister à une conférence très intéressante sur la vie de l’église et de ses fresques.
Retour au gîte. Nous y retrouvons Aurélien, notre ami, qui vient d’arriver, tout frais pour notre semaine d’aventure ! Flo et moi sommes très contents de partager ces quelques jours avec lui.
Puis douche et repas. J’ai failli ne pas manger (encore !) parce que la cuisine n’avait pas eu l’information comme quoi il y avait un repas végétarien, malgré qu’on ait prévenu à l’avance… heureusement, ils sont très résilients. Même si je suis terriblement gênée de leur causer du soucis, je suis ravie de dévorer mon repas.
Dodo sans trop traîner, cette nuit nous sommes à 3 dans une caravane, c’est original !
10ème jour – Lundi 31 juillet
21,6 km / 1658m d+ / 1313m d-
J’aurais bien dormi encore 2 ou 3h, je crois que je ne pourrai pas récupérer mon sommeil en retard de sitôt
Départ de Plampinet à 8h30. Aujourd’hui l’itinéraire connaît également un ajout pour les volontaires : la pointe de Pécé, ainsi que sa crête. Elle n’est pas indiquée sur la carte IGN mais « ça devrait passer ». Excités par un peu d’aventure, Flo et moi nous y engageons bien volontiers.
La montée dure 3h jusqu’au sommet, serpentant sur un flanc caillouteux bien raide. Le temps est magnifique, on a chaud. J’arrive au sommet bien essoufflée. Nous sommes montés presque d’une traite et je meurs de soif depuis au moins une heure. Je m’assois un peu pour contempler la vue sur la vallée verdoyante et reprendre mes esprits en grignotant un morceau. Aurélien s’étale des litres de crème solaire sur le visage, il devient tout blanc.
Après la pointe, nous suivons donc la superbe crête, aérienne, caillouteuse, parfois scabreuse… pendant deux heures, je serre les dents en ravalant le vertige qui me fait dégouliner de peur dès que mon pied glisse. M. reste derrière moi, avec Florian, au bout de notre file indienne, pour s’assurer que tout va bien. Leur présence et puis le fait que je commence à avoir l’habitude de flipper dans ces moments-là me permettent de continuer d’avancer.
Nous arrivons enfin au pierrier par lequel nous allons descendre pour rejoindre le col de Dormillouse. Vu d’en haut, c’est sacrément pentu… Un premier groupe part devant. Ceux qui ont des casques les enfilent, les autres passent derrière et font attention. Je m’engage avec un peu d’appréhension… mais M. nous prodigue des conseils avisés et grâce à cette petite « école de cailloux » nous sommes bientôt en train de drifter dans la pierraille avec un enthousiasme maladroit. Je suis fière et étonnée d’être capable de progresser en rando.
Petite pause bien méritée au col de Dormillouse. La journée a déjà été riche en émotions et ce n’est pas encore terminé ! Nous entamons ensuite le chemin vers la seconde crête qui va nous conduire à Montgenèvre.
La fatigue commence à se faire sentir, les pieds sont douloureux. Heureusement les paysages sont superbes. Le ciel qui se couvre laisse parfois transparaître un rayon de soleil. L’ambiance un peu feutrée de la montagne sous les nuages me plaît bien. Nous passons par le mont Chalvet (2632m) et la Pointe des Fournéous (2682m), entre autres, avant de redescendre vers la ville de Montgenèvre.
Programme de la soirée: lessive, courses, passage à la pharmacie pour racheter de la crème solaire, et surtout de la biafine car on a bien cramé.
Comble du luxe, nous dormons à l’hôtel ce soir ! Le restaurant est délicieux. Il n’y a rien de tel qu’un bon repas après une grosse journée de rando. Ah si, une bonne douche.
11ème jour – Mardi 01 aout
12,89 km / 1067m d+ / 793m d-
Florian est un peu ronchon ce matin. Moi je suis bien fatiguée et je traîne un peu derrière. Devant, ils étaient un peu fatigués aussi : les premiers suivaient les deuxièmes, qui eux suivaient les premiers, et du coup personne ne suivait le bon chemin ! Du coup, nous passons à travers champs pour retrouver notre route, sur le sentier de découverte géologique menant jusqu’au Chenaillet (2650m).
Le temps est maussade comme nous, la pluie menace, le vent souffle sur ce versant du Chenaillet. A peine sommes-nous passé de l’autre côté que les éléments s’apaisent, et lorsque nous arrivons au lac Gignoux pour manger, nous avons même droit à du soleil. J’en profite pour m’adonner à mon activité favorite : mettre mes pieds dans l’eau.
Ensuite une partie du groupe passe par la Cime Saurel (2449m). Nous les attendons en bas avec Florian, mais comme ils ne reviennent pas, nous continuons seuls. On les retrouvera un peu plus bas, ils sont passés par un autre endroit.
Le refuge de Capanna Mautino est inondé de soleil. Nous nous y régalons avec des boissons fraîches en étudiant le trajet du lendemain. Normalement, l’étape devait être assez courte et je m’en réjouissais (un peu de repos !), mais certains ont une petite idée derrière la tête… Et je n’arrive pas à résister à l’appel d’une petite crête ou d’un « petit » sommet, malgré les protestations de mon corps. « J’y vais et on verra jusqu’où je peux aller » me dis-je, comme je fais souvent depuis la grande traversée.
Le repas est un véritable évènement : entrée, soupe, plat, dessert, c’est copieux et délicieux, je valide définitivement les avis sur la cuisine italienne. Je ressors de là le bidou plein à craquer.
Après un petit coup de fil à ma maman, il est temps de rejoindre les dortoirs. On dirait un sous-marin, des lits superposés alignés le long des murs, laissant tout juste un étroit passage au milieu. Nous nous endormons bercés par les grincements des ressorts.
12ème jour – Mercredi 02 aout
16,48 km / 965m d+ / 1361m d-
Petit déjeuner à 7h30 ce matin. C’est quand même super confortable de se faire préparer la nourriture et juste mettre les pieds sous la table.
Départ pour le col de Chabaud. L’équipe vise le sommet de Terra Nera (3100m). Une longue crête y conduit, mais pour la rejoindre il faut d’abord crapahuter dans l’herbe en hors sentier pendant plus d’une heure et demie. Chaque pas fait bondir un millier de sauterelles entre nos pieds. Je grimpe presque toute dernière, fatiguée mais ravie de contempler les jolies fleurs et le paysage.
Le long de la crête est facile à parcourir. On peut la voir qui ondule encore longtemps en formant des petits ressauts rocheux, jusqu’à Terra Nera.
Les nuages parcourant le ciel projettent de longues ombres sur les reliefs, qui me font croire qu’on va bientôt se prendre une averse. Les larges flancs d’herbe verte et de cailloux gris des montagnes avoisinantes sont rendues ternes par cette atmosphère. On a beau être en hauteur, le paysage a un côté cartonné, plat, uniforme. Seule existe cette longue crête où perce parfois un rayon de soleil, surlignant les herbes et les sauterelles de reflets d’or.
Nous rejoignons finalement le reste du groupe à la Pointe de Dormillouse (2908m). Ils enchaînent directement vers la pointe de Terra Nera. Lasse et peu convaincue par ce détour, je préfère m’arrêter pour manger. Florian reste avec moi, et nous sommes bientôt rejoints par Daniel.
Après cette petite pause bien méritée, nous redescendons tous les 3 en papotant. Notre chemin croise celui de la cabane « Bivacco Coradini », une petite capsule posée sur la montagne. Très bien aménagée, lumineuse et cozy, nous y aurions volontiers passé la nuit !
Cependant un refuge nous attend. Impossible d’échapper à la longue descente. Elle nous réserve de jolis sentiers entre les arbres, des cascades, un village en ruine dans lequel la nature reprend lentement ses droits. Nous terminons sur les vestiges d’un chemin militaire, un sentier de larges pavés irréguliers, datant probablement de la 1ère guerre mondiale.
C’est après une belle balade de 17km au total que nous arrivons au refuge de la Combe d’Imbert Vittoria, à côté du joli petit village de Rhuilles. Plus gîte que refuge, il sent encore le neuf. C’est un beau bâtiment construit sur des ruines, dont les anciens murs sont encore visibles sur la façade.
Après un jus de fruit rafraîchissant, on s’installe dans les chambres et on profite royalement des nombreuses douches à disposition, et des balcons pour faire sécher nos vêtements. Je passe un moment à masser mes pieds douloureux.
Les adeptes de la pointe de Terra Nera arrivent une heure après nous, l’air complètement épuisés. Les derniers kilomètres qu’ils ont du faire sur le bitume les ont achevés ! Je ne regrette pas un instant d’avoir un peu raccourci la balade.
Dîner ambiance apprentissage de l’italien. Gnocchi et polenta au menu, bien sûr, dans un décor de champs et bottes de foin, couronné de montagnes.
13ème jour – Jeudi 03 aout
22,1 km / 1968m d+ / 1588m d-
Ce matin, petit déj à 7h. Ils rivalisent d’originalité et de finesse dans ce refuge, avec des croissants au chocolat fourrés au nutella et du gâteau aux pommes.
Départ express, la route est longue aujourd’hui. La montée jusqu’au col de la Ramière fait 4h. Les 10 premiers kilomètres diluent tranquillement les 900 premiers mètres de dénivelés. Les 1000 suivants promettent d’être plus corsés. Le peloton de tête part devant tandis que je m’assois pour masser mes pieds déjà meurtris et manger une barre de céréales. Je guette le groupe de queue mais ils sont encore dissimulés par les reliefs.
Je reprends l’ascension le long d’une cascade, avant d’atteindre un petit plateau herbeux où les autres font une pause. Nous montons jusqu’au col à travers un raide pierrier. Un vent froid se met à souffler en de grosses rafales, m’obligeant parfois à m’arrêter quelques secondes pour ne pas être déséquilibrée.
Une fois arrivés au col, et malgré les 1700m que nous venons de nous enfiler, la plupart d’entre nous continuons vers la Punta Ramière, à 3303m. Sans les sacs, c’est plus facile.
Nous grimpons nos 300m de dénivelés supplémentaires avec courage, bousculés par un vent taquin. Les jambes geignent, l’estomac commence à gronder… Les derniers mètres sont pénibles. Je nous encourage Flo et moi en racontant tout ce qui me passe par la tête, malgré mon essoufflement. Puis le voilà, le sommet.
Quelques photos plus tard, grelottant dans le vent glacé, morte de faim, la petite troupe redescend à la queue-leu-leu jusqu’au col, où le deuxième groupe nous rejoint. Après une pause déjeuner, nous entamons les 1500m de dénivelé nous ramenant dans la vallée, entrecoupés de pauses désespérées. J’ai les genoux en compote et une fois en bas, il faut encore remonter au refuge Alpe Plane. Exsangues, les membres du groupe arrivent au compte-goutte.
Après un verre et une bonne douche, les discussions reprennent sur le trajet du lendemain. Passera par le Grand Queyron ou pas ?
Les spéculations vont bon train sur la petite terrasse, devant laquelle défilent les vaches qui rentrent aussi au dortoir.
C’est le paradis des animaux ici, des vaches, des chiens, et un chat câlin qui vient faire sa sieste sur moi pendant que je dessine.
Repas du soir copieux : 3 entrées, un plat de polenta, une tarte en dessert. La tenancière carbure à fond avec son mari et son fils, qui travaillent aussi à la ferme juste à côté.
14ème jour – Vendredi 04 aout
14,79 km / 1191m d+ / 694m d-
Petit déjeuner à 7h, ce qui a ravi la tenancière qui a dit être lasse des gens qui se lèvent à 11h. Avec du pain à grosse croûte, une mie blanche et bien aérée, accompagné d’un café noir très serré, on reconnaît bien là l’Italie.
Départ dans la fraîcheur du matin. Le soleil est encore dissimulé par les montagnes.
Nous montons tranquillement par petits groupes disparates jusqu’au Colle della Longia. Flo caracole en tête, je le vois déjà perché au sommet de la Cima Frappier (3003m), le connaissant il a envie de faire un peu de cardio.
Tandis que les autres y montent à sa suite, je le rejoins directement au col Frappier. J’ai eu ma dose de montée raide pour le moment.
Nous nous tâtons à faire le Grand Queyron et à tenter une redescente directe sur le refuge du Lago Verde par une arête, mais les lourds cumulonimbus qui s’agglutinent dans le ciel nous en dissuadent. Il devrait y avoir de l’orage d’ici deux ou trois heures et nous n’avons pas trop envie d’être sur une crête à ce moment-là.
Nous redescendons par le chemin « safe » original. Le reste du groupe fait un saut au sommet du Grand Queyron en aller-retour. Notre prudence fut récompensée car moins d’une heure après il se mit à grêler. Un peu inquiets pour ceux sur le sommet, un coup d’œil nous rassure : ils sont déjà en train de descendre.
La grêle se montre indécise pendant une bonne heure, nous laissant le temps de bifurquer vers le Lago Verde en prenant un petit raccourci. Les précipitations s’intensifient et il faut finalement enfiler les impers.
Le paysage se couvre lentement d’un délicat voile blanc. Les grêlons font la taille de billes d’airsoft.
Après quelques photos, je trottine pour rattraper Florian et nous terminons ensemble le chemin jusqu’au refuge.
Nous arrivons trempés comme des soupes et passons 10 minutes à chercher l’entrée, alors que c’était juste une porte qu’on poussait du mauvais côté.
Un chocolat chaud italien (ça ressemble à de la Danette chaude, c’est très bon !) et un peu de fromage plus tard, tout le monde est arrivé en un seul morceau, bien mouillés.
Un feu ronfle dans la petite cheminée du refuge et personne n’oserait s’en plaindre ! Difficile de croire qu’on est au mois d’aout quand on regarde dehors.
Il est seulement 14h30, mais la journée est déjà finie et nous allons pouvoir nous reposer !
15ème jour – Samedi 05 aout
13,85 km / 272m d+ / 1299m d-
Dernier jour, retour à la civilisation aujourd’hui. Florian et moi nous greffons à une partie du groupe qui veut prendre le bus à 13h à Abriès, terminus de notre voyage. Pour cela, départ 6h. Ça pique ! Les gardiens nous ont laissé nous débrouiller tout seul avec le petit déj, heureusement pour eux les pauvres.
L’orage est passé et nous partons dans un lever de soleil froid mais splendide. Tout est calme.
J’adore les ambiances matinales dans la montagne. L’air y est pur et la lumière paisible. Les rayons de soleil viennent peu à peu piquer les reliefs. Nos comparses n’ont pas l’air aussi sensibles que Flo et moi à la beauté éphémère de ce spectacle, alors nous les laissons courir devant. Même en marchant tranquillement, le GPS nous donne plusieurs heures d’avance, donc pas besoin de se presser.
Une fois en ville, nous n’avons plus qu’une hâte : être rentrés à la maison. C’est une longue journée d’attente qui commence, d’abord à Abriès puis, après 1h de bus, à la gare de Mont-Dauphin, où nous attendons jusqu’au soir pour prendre l’Intercité de nuit qui va, enfin, nous ramener à la maison… !
– Fin de la traversée des Alpes Cottiennes –
🏕️ A votre tour de partir ?
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Avec environ 11kg chacun, eau et nourriture comprise, nous sommes adeptes de la « marche ultra légère » . Donnez nous votre avis ou recherchez des conseils !