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7ème semaine
Montagne de Camplong -> Bagnères-de-Luchon
- Progression – 661km 60%
Kilomètres
Dénivelé + (mètres)
Dénivelé - (mètres)
🗺️ Informations techniques
Ces informations ainsi que les tracés sont donnés à titre indicatif. Nous vous déconseillons de les utiliser tels quels ! Préférez vous référer à une carte de randonnée pour préparer votre voyage.
Jour | Date | Etape | Distance (km) | Dénivelé + (m) | Dénevelé – (m) | Durée (h:min) | Distance KME (*) |
43 | 01/08 | Montagne de Camplong -> Luz Saint Sauveur | 9,66 | 366 | 578 | 2:06 | 15,1 |
44 | 02/08 | Luz Saint Sauveur | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
45 | 03/08 | Luz Saint Sauveur -> Cabane de la Plègue | 16,96 | 1193 | 238 | 3:40 | 29,6 |
46 | 04/08 | Cabane de la Plègue -> St-Lazy Soulan | 35,24 | 962 | 2166 | 8:03 | 51,4 |
47 | 05/08 | St-Lazy Soulan -> Ôo (environ) | 21,8 | 977 | 1177 | 4:52 | 35,1 |
48 | 06/08 | Ôo (environ) -> Bagnères-de-Luchon | 14,24 | 191 | 697 | 2:56 | 18,2 |
49 | 07/08 | Bagnères-de-Luchon |
(*) KME = kilomètre effort / Notre calcul = distance + (dénivelé positif / 100) + (dénivelé négatif / 333)
Lundi 01 août – Jour 43
9,66km / 366m D+ / 578m D-
Grasse mat’ sur notre petit promontoire de béton, après une nuit longue et inconfortable. Personne, ni promeneur ni berger pour nous déranger au petit matin. Nous prenons notre petit-déjeuner les pieds dans le vide, avec une belle vue sur le cirque de Troumouse qui déploie pour nous son théâtre de cimes sur le ciel nuageux.
On est un peu déçus de devoir – encore – faire demi-tour. Mais il faut se rendre à l’évidence, ce serait stupide de poursuivre la descente. Ces petits pointillés sur la carte IGN datent visiblement d’une autre époque. Il n’y a plus de chemin ici depuis longtemps. Alors nous prenons notre mal en patience pour remonter cette fichue montagne de Camplong. Elle nous aura tout de même offert moult framboises et de beaux paysages.
Nous réussissons à retrouver notre chemin au milieu des sentes, aussi rudes à monter qu’à descendre. Et nous retombons avec soulagement sur le GR10, qui nous descend tout droit à la chapelle de Héas. Une vache baladeuse nous montre le chemin, trottinant joyeusement devant nous pendant quelques centaines de mètres.
Retour à la civilisation, l’auberge de la Munia nous accueille pour une délicieuse crêpe, tout à fait réconfortante après ces fatigantes péripéties.
Clopin-clopant nous nous engageons sur la fameuse départementale vers Gèdre. La route est encore bien longue, plus encore jusqu’à Luz St-Sauveur.
Il est 17h lorsque nous plantons la tente sur le dernier emplacement libre au camping du Bastan, à Luz. Nous sommes ravis de pouvoir prendre un peu de repos. J’ai du mal à décontracter mes muscles et à faire comprendre à mon cerveau que, ça y est, il peut lâcher prise. Car il y a toujours tellement de choses auxquelles il faut penser !
Avant toute chose, petit tour en ville pour manger une glace sur la place très animée de Luz. Puis quelques emplettes nécessaires: une nouvelle paire de chaussettes pour Florian qui a troué les siennes à maintes reprises, un sous-vêtement de rechange car j’en ai un qui part en lambeaux, des courses pour le petit-déj, et on finit notre tour en dévorant un gros hamburger.
Puis retour camping et surtout une douche bien méritée après trois jours dans la pampa.
Mardi 02 août – Jour 44
Repos
Il fait très beau et très chaud à Luz St-Sauveur. Comme souvent, notre journée de repos commence par un gros brunch à base de gâche, de chocolat chaud, d’oeufs mollets et de fruits en pagaille. On savoure le calme du matin. On repose nos esprits.
Journée tranquille, courses, lessives, recharge des batteries, mais aussi cartes postales à la famille et glandouille.
On regarde la suite du trajet, et j’essaye de ne pas trop paniquer quand je vois tout ce qu’il nous reste à parcourir.
Mercredi 03 août – Jour 45
16,96km / 1193m D+ / 238m D-
On voulait se lever à 6h pour profiter de la fraîcheur du matin, mais on a sous-estimé notre flemme et c’est vers 8h30 qu’on a commencé à remballer la tente. Après un copieux petit-déjeuner, nous voilà de nouveau en route sur le GR10. Il fait vraiment chaud dans la vallée et les premiers mètres de dénivelé nous font suer à grosses gouttes tandis que nous nous dirigeons vers Barège, alors que ce n’est même pas pentu.
Une morne lassitude nous accompagne tandis que nous laissons les Hautes-Pyrénées derrière nous. Nous avons décidé de renoncer à à nos énièmes détours dans Néouvielle pour avancer.
Je ne sais pas si c’est la chaleur, la fatigue, les douleurs, le monde, mais ce qui est sûr, c’est que c’est difficile. La beauté des paysages se brouille derrière mon corps meurtri me réclamant du repos à grand cris. Lorsque nous suons sous le soleil, la bouche sèche, les pieds douloureux, avec ce dur sentiment que le plus beau de notre voyage est désormais derrière nous, l’idée de mettre fin à notre périple plus tôt que prévu dépose ses petites graines.
J’essaye de ne pas y penser. Je me concentre sur la prochaine étape: Bagnères-de-Luchon, la moitié linéaire du GR10 mais les deux-tiers du trajet pour nous. Mes parents ont prévu de venir nous voir là-bas et on devrait aussi y retrouver Ilane, notre ami de Toulouse.
Ravitaillement rapide à Barège en eau et en fruits pour ce midi, avant de rejoindre la station de ski. Un Orangina et 300m plus haut, on prend notre déjeuner en regardant descendre à toute vitesse les VTTs qui remplacent les skieurs.
On prend un petit chemin à flanc de falaise pour essayer de gruger un peu de dénivelé. Comme souvent, on se retrouve sur les sentiers des bêtes, à galérer, ce qui nous amène à traverser une rivière pieds nus pour rejoindre le GR10 de l’autre côté, où le sentier est bien plus évident mais aussi bien plus fréquenté.
Sur notre chemin vers le col de Madamete, Flo repère une petite cabane certes rustique mais toute prête à nous abriter de la pluie qui arrive. La cabane de la Pègue, blottie contre un rocher, devient notre antre pour la nuit. Il y a seulement deux lits avec des matelas en mousse un peu rongés, mais au moins on n’aura pas à monter la tente.
Flo fait une petite sieste dans l’herbe tandis que je me prélasse et je tiens mon journal. Je pars à la recherche d’eau et croise quelques marmottes qui détalent presque entre mes pieds. Elles sont vraiment trop mimi, ces grosses boules de poils qui se trémoussent dans l’herbe.
Au menu du soir, soupe à l’oignon et semoule aux champis.
Le tonnerre menace et il pleuviote par intermittence. Flo est inquiet à l’idée de voir débarquer un berger qui aurait besoin de la place. Du coup, on attend le dernier moment pour sortir les duvets.
Jeudi 04 août – Jour 46
35,24km / 962m D+ / 2166m D- 🌈
Difficile de s’endormir. Le toit goutte sur Flo qui finit par décaler son « lit » pour éviter de finir tremper. Malgré cela, la nuit fut plutôt bonne. On part à la fraîche, et la journée démarre par une belle montée jusqu’au col de Madamete.
Néouvielle est magnifique. Loin d’être sauvage, on y croise deux refuges, dont un en construction, rameutant autour de lui hélicoptères et bruits de chantier, qui cassent un peu le calme du petit matin.
Alors qu’on arrive près des lacs d’Aumont, Flo se tord violemment la cheville, jusqu’à l’entorse. Après moult grimaces, le pas peu rassuré, nous dénichons un petit coin tranquille au bord du lac pour se reposer. Passé le moment de panique et le tourbillon d’inquiétudes à se demander s’il faut appeler les secours, la cheville dans l’eau fraîche, nous nous détendons un petit peu et contemplons les alentours.
L’endroit est un vrai paradis. Le lac est d’un bleu magnifique, et pas si froid. Bien qu’intimidée par les quelques passants, je m’offre tout de même le loisir d’un bain.
On déjeune sur notre îlot paradisiaque. Puis Florian décrète qu’il peut toujours marcher, donc on poursuit notre chemin.
ne faut pas longtemps pour nous rendre compte que nous étions bien planqués sur notre petite berge. Partout ailleurs, le monde afflue. De nombreuses familles viennent se réfugier dans la fraîcheur des montagnes.
Et puis c’est si beau ! Le ciel bleu plonge dans un lac scintillant de soleil. Les forêt de pins forment de complexes motifs: le vert de leurs épines, le violet de leurs troncs et le gris des rochers s’entrelacent pour dessiner les douces pentes des montagnes d’où jaillissent les sommets escarpés.
Je suis ébaubie devant un tel paysage. Quel plaisir !
Nous rejoignons le lac de l’Oule en empruntant le GR qui se faufile au milieu des pins. Ça a l’odeur du sud, des pignons, ça me rappelle mes étés chez ma grand-mère.
Au refuge du lac de l’Oule, nous remplissons les bouteilles d’eau, prenons le goûter et regardons la suite du trajet.
Nous aimerions aller jusqu’à St-Lary Soulan et c’est encore fichtrement loin. Nous tentons de nous épargner les 400m de dénivelé positif restants en prenant (oui encore) un chemin à flanc de falaise, ignorant nos récents déboires avec les détours improvisés.
Et cette fois nous n’avons pas été déçu par le voyage ! Le chemin forestier que nous empruntons se transforme tranquillement en un étroit sentier posé sur une vire, avec une belle vue sur la vallée. Des passages un peu gazeux avec main-courante se suivent, on doit même franchir une petite marche pour passer au-dessus du vide ! Le chemin est bien entretenu et jalonné de cavages béants clôturés, avec une porte blindée au fond, numérotés F10, F11, F12… qui nous intriguent de plus en plus.
La traversée est longue. L’orage gronde et le ciel est bien gris. Nous prions de toute nos forces pour que la pluie nous épargne tant que nous sommes sur ces cailloux glissants bien trop proches du vide à notre goût.
Lorsque nous atteignons le bout de la vire, le mystère des cavages trouve sa réponse. On débarque sur la plateforme d’un téléphérique signé SHEM accompagné d’une grosse conduite d’eau forcée sortant de la falaise. C’étaient donc des regards sur la conduite d’eau, arrivant du barrage du lac de l’Oule probablement, et plongeant jusque dans la vallée.
Nous descendons par une échelle affublée d’un panneau « Présence interdite sans la présence d’une télécabine » (oups).
Le sentier s’élance en zigzaguant de part et d’autre d’une crête, vers la vallée. Jusque là, tout va bien, tentons-nous de nous rassurer.
Nous suivons les lacets jusqu’à atteindre une autre plateforme du téléphérique. Elle est desservie par des rails au sol qui font le lien avec des travaux sur la conduite d’eau. Arrivés à ce point, impossible de trouver le chemin là où il est censé être, indiqué sur la carte. Nous suivons les rails dans l’espoir de trouver un indice sur la route à prendre. Ça a un petit air de déjà vu tout ça…
Heureusement, Florian renifle un sentier qui s’enfonce dans la forêt, dissimulé sous un tapis de feuilles mortes. Il n’est pas sur les cartes, mais il a l’air bien réel sous nos pas. La pluie se met à tomber mais nous sommes protégés par le couvert des arbres. Nous dévalons la pente, craignant à chaque virage de voir le sentier disparaître et être forcés de faire demi-tour. Mais la chance est de notre côté cette fois et nous finissons par déboucher sur une route, une vraie ! Nous passons à côté du bâtiment d’arrivée du téléphérique et sa grosse boîte de conserve verte qui doit transporter le matériel et les ouvriers là-haut.
C’est un peu une mini-aventure qui se termine. Nous rions en quittant cet épisode qui nous en a fait voir de toutes les couleurs.
Mais ce n’est pas encore fini ! La route est interminable jusqu’à St-Lary. Nos pieds nous font souffrir. Hors de la forêt, plus rien ne nous protège de la pluie. La nuit tombe. Nous arrivons enfin en ville, trempés comme des soupes.
On se jette dans le premier resto qui passe, une pizzeria, pour se mettre un peu à l’abri. Notre petite place abritée en terrasse nous permet d’assister au redoublement d’assaut de l’averse. Le ciel est d’un noir d’encre, zébré d’éclairs. Nous tâchons de déguster notre pizza sans tomber de fatigue. Il fait nuit et on ne sait pas vraiment où on pourra planter la tente. Il est trop tard pour prendre un hôtel et de toute façon c’est vraiment trop cher ici.
Nous repartons sous la pluie pour trouver notre bivouac. La situation a beau ne pas être spécialement à notre avantage, je suis étonnée de ne ressentir aucune crainte quant à notre capacité à nous débrouiller pour passer la nuit quelque part. Les conducteurs de voitures qui nous doublent sur la grande route semblent plus stressés que nous.
On dégotte finalement une zone de parking herbeuse où squattent déjà des vans et une tente. On a bien failli passer à côté dans le noir. On dresse la tente (enfin, Flo dresse la tente, moi je me débrouille tant bien que mal avec les bâches du sol), sous la pluie battante et on réussit à se mettre au sec avec soulagement.
Il est déjà minuit. C’était une sacrée journée… !
Le sommeil ne tarde guère à venir, seulement interrompu par un espèce de taré hurlant au milieu de la nuit de façon incompréhensible.
Vendredi 05 août – Jour 47 – Passage en Haute-Garonne
21,8km / 977m D+ / 1177m D-
Réveil et remballage de la tente à 7h pétante pour être sûrs de ne pas se faire embêter par les locaux, car on est pas sûr d’avoir le droit d’être là. On migre vers la ville pour prendre un petit déj dans un café avec viennoiseries et tout, grand luxe.
Étape suivante, le Carrefour pour faire quelques courses. Deuxième petit déj contemplatif dans un parc à Bourisp sous le ciel qui se dégage peu à peu. Ça fait du bien de sentir les rayons du soleil.
Puis avec un peu de motivation, on entame l’ascension vers le col qui nous sépare de Loudenvielle. Chaque pas nous rapproche un peu plus de notre prochaine pause à Bagnères-de-Luchon. La montée se fait tranquillement, mais la descente est plus rude et mes pieds commencent à chauffer sérieusement, vestiges douloureux de la longue journée d’hier.
Je regrette de ne plus avoir de crème NOK à tartiner copieusement sur mes pieds. Moi qui croyais qu’ils étaient rodés désormais.
À Loudenvielle, on va s’échouer dans un parc près du gave pour manger et tremper les pieds quelques secondes dans l’eau glacée. Petite sieste au soleil pour gagner quelques points d’énergie sur mon épuisement.
Comme il faut bien continuer quand même, nous tentons le trajet le plus simple possible jusqu’à Bagnères. Mes pieds me font souffrir le martyr. Flo se tord de nouveau la cheville.
On finit par plus ou moins quitter la montagne en descendant comme des schlagues sans se préoccuper des chemins, pour se retrouver dans des champs un peu vallonnés. On aperçoit des biches sur notre chemin, douce consolation sur mon chemin de croix. J’ai du mal à retenir mes larmes.
On pousse, on pousse, jusqu’à ce que je finisse par m’effondrer sur un bord de chemin, incapable de continuer, les pieds meurtris. Je balbutie que jamais je ne serai capable d’aller jusqu’à Bagnères. Je me sens si faible, face à la détermination de Flo, qui souffre de ses foulures aux chevilles. Pourtant j’ai tellement repoussé mes limites que je n’aurais pas à rougir, mais pour moi ce n’est pas assez, puisque c’est à cause de moi qu’on s’arrête. Mon esprit est embrumé par la fatigue, la douleur, la faim, la lassitude. On monte le camp là, sur le bord du chemin, à un virage d’une départementale. Quelques locaux passent pendant que nous dînons, mais à notre grand soulagement nous n’avons pas l’air de déranger.
Grosse séance de massage des pieds et des genoux avant de faire dodo. On a bientôt terminé notre pot de baume du tigre.
Samedi 06 août – Jour 48
14,24km / 191m D+ / 697m D-
Au lever, les pieds sont un peu moins meurtris, mais pas pour longtemps.
Le trajet jusqu’à Bagnères n’est sans autre intérêt que celui de me donner envie d’arrêter de marcher pour toujours. Je serre les dents et j’avance. Pas après pas, nous laissons derrière nous les hautes montagnes pour plonger vers la cité thermale et la civilisation.
Nous arrivons en ville vers onze heures. La place de l’église est pleine de monde, il y a un marché, de la musique. Nous dévorons un demi-kilo de cerises et des nectarines, avant d’aller prendre un vrai repas dans un restaurant vietnamien. Judicieux choix de Florian qui sait comment me remonter le moral !
Nos forces un peu revenues, on marche jusqu’au camping des Thermes, un peu à l’extérieur de la ville. On dresse la tente le plus au fond possible, dans un coin tranquille, pour les deux prochaines nuits, en attendant mes parents. L’endroit est calme et on a même des tables et des chaises à disposition, le luxe !
Dimanche 07 aout – Jour 49
Repos
Repos, farniente, manger, douches. Et puis des massages, et encore du repos. Je flotte dans un brouillard psychologique. La tranquillité et la douceur du monde civilisé sont un véritable appel à rester dans son cocon.
Quitte à être dans une « grosse » ville, nous en profitons pour aller au cinéma voir « Thor, Love And Thunder », avec du pop-corn et tout ! C’était comme de revenir d’un autre monde.
On s’est pris une grosse averse de grêle pendant l’après-midi, bien contents d’être à l’abri. Flo lit les news, et moi j’ai pris un bouquin à l’accueil du camping. C’est drôle d’avoir le temps de faire autre chose que marcher, manger ou réfléchir à toutes ces petites actions qui composent une journée de trek.
Dans deux jours, mes parents arrivent. Ils ont réservé un appart-hotel. Je ne me souviens plus quand est-ce-qu’on a dormi dans un vrai lit pour la dernière fois, c’était il y a peut-être une semaine et demi, ou deux ?
– Fin de la 7ème semaine –
🏕️ Continuer l’aventure
Nous arrivons (enfin) à Bagnères-de-Luchon, le point central du GR10 entre l’océan et la mer, après un « petit » détour de 200km supplémentaire. La fatigue et les douleurs vont-elles venir à bout de notre motivation … ?
Et bien Mathilde, tes écrits sont tellement beaux que j’ai vibré avec vous, j’ai été triste et inquiète de vos péripéties, tu m’as fait rire aussi. Les photos sont super belles et vraiment, je vous tire mon chapeau bien bas 👍Vous êtes courageux voire téméraires… trop ?
J’ai adoré te lire. Merci encore pour ce beau partage. Des bizous smack 😘🐮🌲🍀
Merci Françoise, ça me touche beaucoup. 🥰 Ça a beau faire un an maintenant, les sensations sont toujours aussi présentes … ! Et que de bons souvenirs ! Je ne sais pas si on est trop téméraire mais je suis très fière de ce qu’on a fait maintenant 😀
Gros gros bisous !